Le crieur de l'automne.
Ta voix « symphonisée »
Tes viols impunis
Ta silhouette cynique
Tel d'un taulard qui s'égare
A sa liberté
Tes mois conjugués
Au ton des concertos composés
Pour vents et marées
Ton regard étouffé
Par des milliers de voiles
Qui n'attendent que ta mort
Pour pleurer
...J'approuve tes délits
Alors pourquoi moi donc
Comme un mauvais crieur
Au milieu des tords et des tares
M'essouffle à répéter
Bienvenue au vingt unième acte
C'est long, vous semble t-il
Tant de choses à voir
Voilà les faits:
Nous avons des guerres
Et des paix qui font les guerres
Il y'a aussi
Le maitre et les écoliers
Et le verbe avoir à tous les temps :
Nous avons des avions et des fusils
Nous avions des chevaux et des épées
Je n'en dirai pas plus
Demain l'on saura
Demain...
Ce foisonnant Demain
Comme mes délires
J'aimerais partir
Quitter cette folie
Mon cœur boite
Sa démarche n'est plus sûr.
autresens.
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A l'éxil des mots; au coeur des sens.