Le fou d'elle.
Un visage doux comme les nuits andalouses
Une goutte d’eau dans un désert de vœux
Une prière d’amant exhaussée à l’instant
Tu es ainsi ma belle, la coupe du printemps
J'aurais aimé, ma belle, être cœur de lion
Se racontant dans citadelle et donjon
J’aurais aimé pour tes ailes bâtir un ciel
Qui s’étend du premier au septième firmament
Des yeux témoins comme ceux de Lune
Quand l’horizon sort sa lampe pour voir mon ombre rougir
Tu reprends mon univers et mes pas deviennent voyants
D’un regard tu balayes la laideur de mes dunes
J'aurais aimé ma belle réunir les anges de l'univers
Qu’ils soufflent dans ton âme mille et une nuit
J'aurais aimé ma belle te semer des mots
Et passer des milliers d'années à te récolter des poèmes
Ramasse-moi
Résume-moi
Enveloppe-moi
Je n’ai aucun sens sans tes bras
Soulève-moi
Emporte-moi
Jette-moi
Même sous tes désirs les plus ingrats
Je suis un enfant qui regarde les étoiles à travers tes doigts
Et si tu m’ouvrais tes bras
Je chasserai mon âme, je brûlerai mon corps
Et mettrai mes cendres sous la terre de tes pas.
autresens.
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A l'éxil des mots; au coeur des sens.