Dans l'âtre de ton cœur
Des envies de chaleur
Lentement vont t'étreindre :
Les tisons vont s'éteindre.
Des rêves du passé
En toi vont se glisser !
Du temps où tu fus flamme !
Du temps où tu fus femme !
Quand tes membres brûlants
Serraient ceux des amants ;
Lorsque ton corps de feu
Brûlait sans fin, par jeu.
Ces papillons de nuit,
Ces élus d'une nuit ;
Quand tes baisers de braise
Allumaient la fournaise
D'ardentes passions
Consumées sans façon.
Tout s'éteint. TU t'éteins
Et reste sur ta faim.
Les cendres des amours
Délaissées pour toujours
Ont le parfum amer
Des grands âtres déserts.
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Maxipapy
Blog: maxipapy.skyrock.com