Quand je t’ai aperçue pour la première fois,
Tu Ă©tais si jolie, haute comme trois pommes,
Si douce et si menue, le regard tout en joie,
Tu n’étais qu’une enfant mais déjà si mignonne !
Tu voyais le monde du haut de trois ans,
Le ciel se reflétait dans tes yeux en amande,
Tes cheveux imitaient les couleurs de l’automne,
Tu avais la magie d’une fée de légende !
Mais tu n’étais alors qu’un tout petit bourgeon,
Comme un germe de fleur à l’abord du Printemps,
Tu n’étais qu’un bébé, un tout petit bouton,
Et tu Ă©tais pour moi bien plus que mon enfant !
Les années ont passé, bien des choses également,
Chaque jour apportant ses joies et ses tourments,
J’ai pris quelques kilos, perdu mes illusions,
Les choses sont ainsi, on n’y peut rien, c’est con !
Et puis, je t’ai revue, un matin de printemps,
Toi, que j’avais perdue, depuis bien trop longtemps,
Quand tu m’es apparue, au détour de la vie,
Au revoir le bébé, bonjour la jeune fille !
Du gai bouton de rose, trop longtemps disparu,
La nature en a fait une perle inconnue,
Adieu la belle enfant, bonjour la demoiselle,
Des roses du jardin, en voici la plus belle !
Il y bien longtemps, j’ai aimé un oiseau,
Et toi tu lui ressembles, tel deux gouttes d’eau,
Je l’ai beaucoup aimé et l’aime encore autant,
Cet amour, jolie fleur, c’était pour ta maman !!!
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?