Il faut que tu arrêtes
Il faut que tu arrêtes
Tout ces dires que tu répètes
Tout ces cris émis à tue-tête
Dans cet espace obsolète
Tu me répètes, tu t' entêtes
Tu chante ma mort lente
Comme une étrange amullette
Des allumettes incandescentes
Qui carbonisent mes pores en cendres
Jamais plus sur le seuil de la vie
Je ne voudrais que tu poses tes pieds
Tout tes ongles incarnés, tes zestes de moisissures
Qui me griffent les jambes sur le grabat du tort
Sur mon corps nu, ton corps perdu, je suis mordu
Et l' inconscience de cet oreiller qui dort, sans remords
Et me vouer dans cet édredon souillé
Sur tes jambes entrecroisées
Toujours prêtes à me blesser
Toujours là pour endolorir mes plaies
Je n' ai que mes chansons préferées
A me chanter dans mon noir réconfort
Que des refrains à répéter sur des notes d' alcool
Je suis vraiment un déchêt, la poussière est mon accord
Je n' ai plus d' hygiène de vie, symphonies sans réalités
Pour te faire dire des vérités, viens sans me réveiller
Me redire à vie, dans le vide le fond de tes pensées
De ta voix mûre et tes yeux fermés, rester en apnée
Cette haleine que tu humècte sur mes blessures
Et cette cigarette entamée sur la commode d' à côté
Me donnent des dégoûts, indigestes vomissures
Ravalées à coups de crampes pour enfin oser parler
Répètes toi, répètes moi, répètes toi
Me le répéter qu'il faut que je me sauve
Et te laisser à la mort, me laisser sauf
Mes plaies a panser seront sans remords
Sort de moi, des gangraines qui me tordent
Tes pensées alcolisées sur mes paux mortes
Sort de moi, de ces mensonges qui me tripotent
Tes gestes déplacés à gober du seuil à la porte
Je doit te laisser là , dans la moiteur
Des sentiments congelés,et inodores
Je veux faire reposer mon corps en paix
Les souvenirs ultimes d' une nuit gâchée
Sort de ma tête, de tout tes mensonges
De cette maladie qui depuis me ronge
Qui me suspend là quelques secondes
Mais encore juste que quelques secondes
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Il est grand temps de rallumer les étoiles!