Il est là, face à la canaille,
Auréolée de fausse dignité,
Il est là, debout
Pendant qu'on le met en joue
Et bientôt, on le mitraille
Avec des mots choisis
Des vérités renversées
Que l'on transforme en balles
Dans un faux dialogue
On lui crie : "défendez-vous,
Vous êtes fou !"
On lui donne la parole
Minuscule obole
Dont on se sert encore pour l'écraser.
L'homme sourit tristement,
A quoi bon déchaîner les passions
Puisque ces gens là
Ont envie de le fusiller,
De le pendre
Ou de l'écarteler...

Frère, tu es mal dans ta peau
Mais peut-on faire le beau
Quand on est face à la canaille
Quand on est face à la mitraille
Quand on est là, debout
Durement mis en joue !

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Condamner sans chercher est le summum de l'ignorance.
Albert Einstein.

un texte qui ne laisse pas indiférent

Il n'y a plus qu'à prier...

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Un texte très émouvant...
Merci.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...