Silence,
Chut...pas de bruit, elle s'endort...
La voilà partie pour un monde meilleur,
Elle a fermé ses yeux, prit ce qu'elle avait besoin,
Elle ne reviendra plus ici-bas, c'est l'heure...
Un monstrueux silence règne dans le grand salon,
Il ne reste rien d'elle ici, juste un corps froid...
Sur le vieux fauteuil qu'elle aimait tant,
Elle repose, en paix, à présent,
Rien ne pourra déranger son sommeil,
Jusqu'à ce que, de l'autre côté, elle s'éveille,
A cette nouvelle vie, qui l'attend depuis longtemps,
Sans pleures, sans souffrances, sans amant...
On lui avait promis la vie,
On lui avait juré qu'elle pourrait...
Mais n'a-t-elle jamais vécu?
Mais n'a-t-elle jamais pu?
La voilà oubliée, sortie des pensées,
Celles de celui qu'elle aimait,
Mais qui n'avait jamais su garder,
Les promesses qu'il avait jurées...
Dans le grand salon, le fauteuil a basculé,
Du sang tâche le sol, et forme un chemin,
Ca et là quelques griffures dans le cuir gâché,
Du vieux fauteuil, il ne reste que des chagrins...
Rien ne vit plus dans la maison,
Rien mais dans le grand salon,
Un tableau d'une fille sourit,
Le portrait d'une fille, lui vit...
Le silence règne dans le grand salon...
Chut...pas de bruit, elle est partie...
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