ALZHEIMER
Relève-toi
Mon bel enfant,
Ta chute, ton émoi
D’un instant
Ont enlarmé ton beau regard.
Ceci provient du mal
Me rongeant me rendant hagard.
Pourquoi suis-je donc anormal ?
Oui pourquoi dois-je vivre
Cette dégradation mentale et physique,
Qui m’oblige ainsi à survivre
Aux crochets de mes enfants peux sympathiques ?
Ceci vient du mal qui m’invalide
Et je ne peux aller, mon cœur,
Contre la vieillesse de mon esprit, ses rides
Et comme-toi je pleure le malheur.
C’est ainsi que nous achevons nos jeux
Toi sur le sol inconsolable,
Et moi le vieux
Radotant : « ça va ? Ca va ? Ca va ? » D’une voix déplorable.
----------------
"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".