Léopoldine un soir de juin...Aux femmes d'artistes...
Léopoldine un soir de juin
Aux femmes d’artistes…
Léopoldine un soir de juin
Son rire tendre et cristallin
Brassées de fleurs escarpolette
Et les sourires en pirouettes
Des murs envahis de glycines
Des confitures en ma cuisine
Le parc immense un écureuil
Parfois on y voit les chevreuils
Nos matins sentent le lilas
La sieste sourde est taffetas
A l’heure où chantent les grillons
Au ciel s’allument des lampions
Je vis chargée de mille roses
Et tu me dictes tant de proses
On dit de moi « Madame Hugo »
Mais tes maîtresses te trouvent beau
Oh rendez moi nos Feuillantines
Et le rire de Léopoldine
A l’heure où blanchit la campagne
Moi ta modeste compagne.
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...