Un jour de novembre quatre-vingt-sept une boule de poils est arrivée
Un petit chat au pelage tigré paraissait à nous, s’intéresser
Nous lui avons donné à manger et l’avons gardé
Cette boule de poils nous l’avons surnommée Poussy notre adoré
Ensuite, il a fait la connaissance de notre adorable et charmante voisine
Il a su très vite se faire accepter d’elle qui était si affectueuse et câline
Il allait miauler sous ses fenêtres pour qu’elle lui ouvre et le caresse
Alors, notre Mamé, tombait sous son charme et il faisait en sorte qu’elle se baisse
Ca y’est le contact était établi des deux côtés
Monsieur Poussy pouvait maintenant chez nous s’installer
Il allait chez elle pour y manger c’était le restaurant
Et le soir Ă la nuit tombante il rentrait en miaulant
Dans la journée Monsieur partait en tournée
Parfois il rentrait aux aurores et allait se reposer
Le matin il attendait son déjeuner assis sur son derrière
Le premier qui arrivait il lui miaulait un bon jour et le regardait avec ses yeux verts
Il Ă©tait lĂ assis devant sa gamelle et il mangeait ou buvait
Ce qui nous a fait le plus rire c’est que le matin il attendait son lait
Alors il se mettait près du réfrigérateur et assis il pausait
LĂ , celui qui ouvrait le frigo savait ce que Poupousse voulait
Chaque fois que le soleil montrait ses rayons il se dorait
Chaque fois qu’un enfant était là il se laissait caresser
Jamais il ne montrait ses griffes à quiconque venait l’embêter
Les enfants qui n’étaient guère doux jamais il ne les agressait
C’était un chat extraordinairement bon et joyeux
Avec son copain Youki il Ă©tait le plus heureux
Maxou jeune et fou voulait avec Poussy s’amuser
Mais ce dernier vieux et à bout de forces s’amenuisait
Puis vint l’année deux mille trois le dix huit Janvier
Où la vétérinaire a pronostiqué de l’urée
Notre Pépère était au bout du rouleau et ses jours étaient comptés
Mais il a résisté et malgré son état déplorable avec nous il est resté
Son état empirait et nous devions prendre une décision
La plus dure de toute notre vie nous fûmes alors devant une obligation
Celle de lui ôter la vie pour le préserver de ses souffrances
Tous les jours il se traînait et souffrait de plus en plus d’incontinence
Cela devenait une urgence car il vomissait et en même temps s’affaiblissait
Aussi le Jeudi vingt-sept Mars au matin la décision est tombée
Je devais prendre la plus terrible des options le faire piquer
Nous l’avons emmené et assisté jusqu'à son dernier souffle
Notre Poussy n’est plus nous n’aurons plus notre « chauffe-pantoufle »
Depuis que tu es parti notre cœur saigne
Le temps s’est arrêté et plus rien ne baigne
Au revoir petit Poussy tu auras été un chat extraordinaire
Te laisser partir aura été très dur et nos cœurs sont amers
Au revoir mon chat, cher compagnon et cher ami
Les filles t’espèrent la-haut heureux et sur les genoux à Mamie
Mamé et toute ta petite famille te disent Au revoir
Nous pensons chaque jour à toi car ce n’est qu’un Au revoir
Adieu cher Poupousse