Qui sommeille et bricole
Un vieux pianiste nostalgique des bals musettes
Fait résonne dans le quartier
L’heureuse mélancolie du piano
Comme des bals des pompiers d’autrefois
Dans les ruelles les enfants jouent à la guerre
Joyeux
Tous les âges son partie prenante
Sur l’écoulement de l’eau cependant
versent des reflets de
nuages immobiles
et des arbres ondulent dans le courant donnant l’impression d’un mobile fantomatique
et au haut les nuages dansent une chanson d’air froid et chaud
Et au fond de ce regroupent artificiel
Se dilue une harmonie silencieuse pour un instant
D’aspirer l’air frais du mois de mars
L’espace prend un souffle
Et puis s’épuise au son de piano
L’affaire du mal n’a que faire de cette fête heureuse
Surexcité il a céda son espace dans un ailleurs plus propice à l’esprit malin
Espacées d’abord puis plus regroupées maintenant
la pluie resserre ses gouttes fraîches
Et forme comme un rideau replié
Les fleurs s’abreuvent jusqu’à la soulerie et les arbres se bercent au son de l’averse
Derrière cette bande de pluie abondante
Il est des rires et des cris
Passage des enfants qui on cessé de jouer à la guerre
et qui se laissent désormais tanguer au son résonant du piano
Et affétées les jeunes filles s’abandonnent à la musique selon un refrain incertain
Et les jeunes hommes se rassemblent par peur d’aborder les jeunes filles
L’espace d’eau ouvre les mains pour recevoir encore de la pluie

Tous repartent dans un même mouvement
Seul le pianiste poursuit son destin de musicien //

Bonsoir Richards,

Magnifique poésie en partage !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)