ASSIS SUR MON SEANT

Assis sur mon séant,
La truffe au vent,
Face à l’océan
Je flaire un continent.

Non, ne suis pas tombé
De la dernière pluie,
C’est de l’autre côté
Que veut jouir la vie.

Mon Å“il humide fond
Trop gourmand, nom de chien !
J’ai dans le carafon
Un horizon pubien.

Des rivages de pins
S’abandonnent aux aurores,
Qui éclairent tes seins
Dans nos petites morts.

C’est beau comme l’éden
En quête d’édredon ;
Gonflant l’abdomen
Aux jeux du mirliton.

Assis sur mon séant
J’oblitère mes galères,
Réclamant maintenant
Cet anti-mortifère.

Pierre WATTEBLED – le 18 mai 2009

www.pierre-wattebled.fr.tc

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Douce évasion dans le monde de ton imagination.

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Il semblerait que tu es à la recherche d'un Eden que tu n'arrive pas à saisir.
HONORE

C'est un peu cela : l'espérance est nécessaire à l'homme qui considère sa destinée:" tu es poussière, tu retourneras à la poussière"; mais mon âme de poète imagine quelque chose d'au moins aussi fort que l'amour d'une femme qui le conduit à la félicité suprême.
Cordialement.

Pierre wattebled

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