UN TAMAYA ET UN MOUSTIQUE ENCOMBRANT
C’est très beau un tamaya
Ne nous viendrait-il pas des Incas ?
Ses fleurs roses sont portées avec nonchalance
Lorsqu’il y a du vent elles se balancent
Sus feuilles sont de couleur vert foncé
Elles laissent ressortir ce rose nuancé
Une fois la fleur naissant
Son cœur devient tout blanc
Ses branches retombantes forment un parapluie
Ce n’est alors qu’une cascade de fleurs épanouies
Ce Tamaya qui a un port très élégant
Va très bien dans une véranda arrangée élégamment
Ecoutez-le s’épanouir !
Laissez-le vous ravir !
Soyez son soigneur
Entendez battre son cœur
Regardez comme il est Joyeux
Et avec lui vivez heureux !...
Après ce court récit je me suis endormie
Rêvant à tout ça dans mon grand lit
Quant, tout à coup, un bruit siffleur, un moustique m’a délogée
Je me suis battue avec lui et de mon grand lit je suis tombée
J’étais alors condamnée, puisque réveillée, à terminer ma nuit dans mon salon
Et voilà que sa Majesté, mon chat, est venu me rejoindre à tâtons
Il a voulu Ă toute fin sortir, pourtant dehors il pleuvait
Mais arrivé à la porte, il bouda l’intérieur et vers l’extérieur il a sauté
Il me laissa donc seule, avec mes rêves et perdue dans mes pensées
Tandis-que, j’écrivais, mon stylo s’enfuyait
Toute la maisonnée dormait et j’étais heureuse
Les heures s’écoulaient et j’étais rêveuse
Puis, le sommeil me rattrapa
Et morphée, de ses bras m’entoura
Alors à toute la maisonnée, mari et enfants je vous souhaite une bonne nuit
Et je tâcherai dans un proche avenir, de ne plus me faire sortir de mon lit
Par cet intrus qu’est ce moustique que je n’avais pas invité
Et qui m’a délogée pendant une bonne partie de ma nuit d’été.