NOTRE BOUGIE
Imposante bougie, façon gros cierge
Décorée et parfumée, odeurs de garrigue
Mèche blanche immaculée encore vierge
L’allumer les malheurs éloigne et endigue
Cette chandelle, c'est toi 'mi amoré'
À notre rencontre encore immaculée
Avoir tant attendu, en mes rêves espéré
Premier baiser, un bonbon acidulé
Intense amourette, allumer la mèche
Flamme timide juste un faible lumignon
En ton corps y faire la première brèche
Manger ce pain béni jusqu'au quignon
La chaleur fit une cuvette, un nid
Prendre nos aises, y pondre nos Å“ufs
Un paradis y vivre en tendre harmonie
Tortillard du couple, un vrai teuf-teuf
Le flambeau vacille, tempête et presque éteint
La routine fit de la suie, de la noire calamine
Le diable taquina la flamme, néfaste baratin
Sagesse, le bonheur retrouvé cela se termine
Ce cierge, notre couple déjà bien brulé
Inlassable la flamme grignote la cire
En fumée notre existence s'est envolée
Tu fus ma Reine, moi ton Roi et Sire
Tout consumé le suif, le flambeau tremblote
Sursaut avant l'extinction, profitons- en encore
Notre fin elle voudrait, sournoise elle y complote
L’épitaphe rien ne presse, encore de belles aurores
LE TROUBA D' OC
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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...