L'espoir qu'avait dans l'air
Il n'y a pas si long temps ...
Où est t-il passé ?
L'ambiance d'une victoire
Promise à tout l'occident ...
Où est-elle désormais ?
On nous disait au printemps
En chemin vers l'été.
Le monde était content ...
Il faisait beau à la télé !
À peine les poètes
Ces empêcheurs de tourner en rond,
Voyaient l'horizon
Inexorablement s'assombrir.
L'histoire était trop parfaite,
Fallait s'y attendre au pire !
Et le pire est arrivé
Un matin de septembre.
Et le monde a basculé
Dans une ère très sombre.
Des questions, mal posées
Conclusions vite trouvées,
Ont brouillé les opinions.
Des réponses, inadaptées
Les vrais intérêts bien cachés...
Nous y voilâmes jusqu'au fion !
Maintenant, que soit disant
Les carottes sont cuites,
La télé hystérique, régurgite
De Messieurs Dames, très érudites
Qui viennent nous présenter
L'horreur dans sa splendeur.
Nous dire il faut se méfier
Ne changeons plus nos couleurs,
Pour après nous rappeler
Qu'avant on était dans l'erreur. ...
Alors qu'eux même n'ont pas changé
Et ne changeront jamais
Leur nauséabonde odeur !
Signé : Un téléspectateur
Très indigné.
Urbano da Vila
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« On a tous des envies d'ailleurs et d'attaches quelque part. »
Ma citation
