"La marée montante, un vent du sud"
Du triangle des Bermudes, un éclair luit un moment dans tes
yeux doux et pers. La chaleur des rayons solaires réchauffe
mon corps faisant de moi un amoureux de tes plages ondulantes
au teint couleur de chair tendre, vibrante comme le sable des
plages de Cozumel.
Ta bouche suave et bourgogne si invitante à boire toutes tes
paroles enrobées de miel onctueux dont tu m'as fait l'honneur,
me fascine. L'oreille attentive aux modulations de ta voix, aux
intonations de sirène appelant le pêcheur inexorablement
attiré par ce chant hypnotisant. Ceux-ci sont un baume à mon
coeur palpitant; je vibre à chaque mouvement délicat de ton
être en constant élan: caresses élégantes.
Ton parfum de femme atteint mes narines faisant hennir
l'étalon appaloosa qui sommeille en moi. Je te chevaucherai
au galop sans frémir m'accrochant à ta crinière abondante
et ondulante. Ton souffle plein de passions et de romantisme
émoustille ma raison. La poésie de l'instant s'invente en un
flaminco improvisé.
Femme d'amour, sacre du printemps, toute une symphonie
d'émotions se joue dans les méandres de mes fantasmes
érotiques. Ton "moi", je le sens s'épanouir à la fleur de tes
vingt-neuf printemps. Cette coupe, ce Pinot Noir, vin d'ivresse
et d'allégresse me chavire comme le Titanic rencontrant
l'inévitable iceberg destiné sur ses chemins, tu m'es destiné.
Lorsque tu me frôles dans tes déplacements, la chimie de tes
molécules fait une symbiose avec mes désirs pour toi.
Mer du sud, tu me plais!
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GWALCHMAI LE FAUCON DE MAI
LES CORPS PURS CACHENT UNE ÂME INCERTAINE