L’ENIGME TROUBLANTE D'UN JOYAU
Dans le froid d’un crépuscule est née une chandelle solitaire ...
Illuminant tous les esprits qui veillaient sous sa clarté stellaire...
Au cœur de cet Eden grelottant l’énigme d’un joyau
Délivrait ses nuances qui fusaient de son noyau
Etanchant de son écrin sur lequel il était allongé
La soif des paroles cousues d’un fil en soie étranger…
Qui ne te connaît toi chandelle qui pense...
Qui ne connaît point les secrets de ta noblesse
Noblesse…parle nous de la vertu de tes vérités étalées
Ainsi que le parcours des longueurs passées et décalées
Qui Traçaient un courant de larmes sur ses joues affluées
Témoignant les peines que les nuits blanches ont traqué
A travers ses abysses qu’une amertume bleue a marqué
D’une raison fatale lui frayant un chemin qui les a tronqué
Surprenant son esprit l’effleurant avec un geste mélangé
A une lumière enchantée sous le regard d’un souffle figé
L’éloignant de sa grandeur la laissant blêmie et étonnée
Par autant d’intrigues que de mystères résonnés…
Qui ne te connaît toi chandelle qui pense
Qui ne connaît point ta douceur et ta tendresse...
Tendresse …où sont passés tes jasmins de ce jardin épicé
Et le blues qui convoitait le vague à l’âme d’entant espacé…
Je veille sur toi dans la pénombre répondit elle
Je veille sur toi et je brûle ma mèche pour toi
Qui ne te connaît toi joyau qui pense comme un réverbère
Qui éclaire le visage d’un passant dans le noir d’un mystère…
Mystère…
Comme tu navigues dans une houle de remous sans craindre
Les cris de la détresse qui à chaque pétale naïve venaient plaindre
Les épines d’une vie dans son couffin éparpillant un brin de leur facétie
Que leur folie ont colorié dans un lieu sacré qui moule sa modestie…
Ma chandelle…ma lumière…le joyau te fait l’aveu de sa nature
Il t’avoue son énigme sous la ruine de tes mots en caricature
Regarde comme son visage s’illumine sous le reflet de ta flamme
Et Lui donne le secret de sa brillance et toute la noblesse de son âme
Qui a su faire renaître son vœu et son espoir qui désarme…
Le sais tu petite chandelle…
Petite chandelle …cueille sa chaleur féconde dans ta solitude
Et son déluge qui tombe doucement te noyant dans sa servitude
Au point de sécher la rosée des matins humides vêtue en aquarelle
Sous un rayon de soleil orangé qui réchauffe la froideur du ciel
Après s’être couché sur les collines ombragées de hautes platanes
Désemparé ne sachant différencier sa couleur de la rougeur de la lune
Que le cynique camouflât avec jalousie quand un bruit sourd tonne
Et le reposant dans un gant de velours pour dérouter les points de suture
Faute de raccommoder les blessures béantes pour les rappeler au futur
Qui ne peuvent être refermées qu’après avoir demandé au temps sa rupture
Et moi …
Dans un songe si le rêve était exact que je ne pouvais éluder
Je sais que c’est dur de rester sans parler juste regarder
C’est pas facile de répondre quand c’est trop de questions posées
Quand Les lèvres mobiles ne savent ni murmurer ni supposer
Au point de vouloir rester dans l’ombre et éviter l’incertitude
Quand la conscience naît dans le giron de l’inexactitude…
Je parle de toi noirceur entourée de poussière confondue avec ingratitude
Qui dansent sur le feu de la ferveur et trouble le sommeil des blancheurs
Je parle de toi sans aucune grâce souhaitée car c’est l’heure
Il y a tant de choses qui ne font tuer personne mais les crèvent dans l’horreur
C’est même une laideur qui résiste fort et enflamme la rancœur
D’une fièvre hallucinante rafraîchie avec des goûtes d’eau endiablées
Qui crache la fumée d’une colère renfermée pour subir les malaises troublés
Sois un témoin chandelle…brûle ta mèche encore et davantage
Si seulement tu pouvais parler et nous chanter tes louanges
Si seulement tu pouvais élucider l’énigme troublante de ce joyau
Ta froideur se réchauffera à la naissance de l’aurore....
Rubis
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bievenue dans l'ecrin poétique de rubis la pierre precieuse
