Courir, courir, sans s'arrêter, jusqu'à perdre conscience
Sans se dire que demain sera perdu d'avcance
Courir, courir, les yeux fermés, jusqu'au silence
Ce bruit d'un monde trop imparfait
Qu'on ne pourrait plus écouter
Et courir malgré tout, sans s'arrêter
Donner donner, sans compter, pour se faire plaisir
Donner jusqu'Ã ne plus s'appartenir
Juste pour faire du bien, comme ça, et puis partir
Pleurer pleurer, jusqu'Ã mouiller la terre
Pleurer tellement, sans compter sa misère
Des yeux rougis du sang, qui cache la lumière
Payer payer, sans cesse, le droit d'exister
Payer pour un moment, ou une éternité
Sans vouloir pour autant, qu'on rende la monnaie...
----------------
Pourvu qu'ça dure !