Un jour
Je vous affirmerai
L’amour
Que seul je connais
Il y aura des rires
Et j’entendrai des cris,
Ma vie supportera ses délires
Et mon corps ne sera que débris.
Tu es tout pour moi,
Je ne suis rien pour toi.
Et si mon émoi
N’est pas as la mesure de ta foi
Creuse-moi une tombe,
Carillonne une fronde.
Explose une bombe,
Difformise la ronde !
Car vois-tu,
Je me suis noyé
Dans la lassitude de ton tu
Et la mort m’a broyé.
Je ne souhaite pas vous effrayer, mais je ne supporte plus le lamentable quotidien de ma vie. J’étais persuadé que la publication de mon recueil m’aurait soulagé de mon aliénation mentale. Mais je dois admettre qu’il n’en est hélas rien.
J’ai peur ! J’ai peur de tout, j’ai peur de rien, j’ai peur de ma vie, j’ai peur de la mort.
Ah Seigneur ! Pourquoi cette offrande infernale ? En me faisant naître, tu m’as émis à la mort !
Qui m’a désiré ? Qui m’a attendu ? Qui m’a conçu ? Qui m’a astreint à la connaissance de mon existence ?
Rien qu’en y pensant il me vient l’envi soudaine de dégueuler !!!
Et tirer ma révérence,
Et maudire mon existence
Et pleurer cette désespérance…
Et tirer ma révérence.
Alejandro
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".