Des bras de satan aux draps en satin
D'un elixir d'amour traduit en latin,
Aux désirs maléfiques faisant de moi ton pantin
Il ne me reste que la luxure à la douceur de ton sein

D'une caresse fragile, apposèe à tes reins
A ce rêve abouti, joignant l'utile à la main
Censure exquise à mon être que tu abolis
Par delà tes pensées celestes et diaboliques

L'horizon de ton alcôve est un arôme acide
Délicieusement juxtaposé à tes lèvres placides
Appréhension déléctable débordant d'une hantise
A ne pas satisfaire tes caprices d'une seule friandise

Cette vanité divisée est une aubaine succulente
De ta nuque soumise qui se perle si brûlante
J'énonce puis déguste ce péchè sucré
Vénéneuse sont les flammes de ce doux secret

Une aube étoilée se dévoilant à un ébat pernicieux
Ou je me complais à consumer les cieux de tes yeux
Voilà ce délice que je suppose à ta bouche
Une éternité malicieuse, un instant de débauche

Ce prologue suave je le prolonge copieusement
Tant je me délècte de ton allonge sans aucun vêtements
En nage de ta soie tendre et délétère, que je prise
Je sombre à perpétuité au parfum sirupeux de ton emprise.

Les mots sont délicieux et bien choisis,
Du plaisir à te lire, j'en ai pris.
Garde auprès de toi ton égérie,
Qui par son corps, te donne l'envie...


Au plaisir de te lire à nouveau,
Michèle.

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