Qu'il soit blond,
Qu'il soit brun,
Il bruit là pour un rien,
Un courant d'air qui passe,
Une haleine, une main...
On le caresse, on le froisse
Et perché sur son mont,
Le vénusien gardien
Veille sur l'horizon,
Entre cuisses et ravins...
Il surveille la passe
Où de fieffés coquins
S'animent et l'embrassent
En humant son parfum,
Ses secrètes fragrances,
Quand s'égare une main
Créant des turbulences
Pour l'iriser...sans fin...
O touffin des folies
Et des chaudes becquées,
Au petit bois joli,
Je suis souvent allé,
M'y suis même perdu
Au milieu de soies nues
Sous de bouclées futaies...
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.
----------------