Au flanc de la ville illuminée, le bruit court
Dans les oreilles percées où demeure un étranger
Perdu dans l’espoir de son plus grand amour
Qui s’évanouit au large chemin à Tanger
Seul dans la cité face à un peuple révolté
L’insultant de mots sales hautement médités.
A travers la ville où le racisme étincelle
Un visage triste et éteint comme une chandelle
Prêt à offrir à ses antagonistes une fine larme
Qui meurt et explose face à ses armes
Déployant l’honnêteté d’un être humain
Capable de penser à l’avenir et à demain.
Au flanc d’un visage peiné, le vent souffle
Aux lèvres desséchées où demeure l’étranger
Apitoyé dans l’isolement d’un morse aux moufles
Au désenchantement de sa saine pensée
Dans une âme où il est né de couleur
C’est un homme généreux qui crée le bonheur.
Toi, l’étranger au cœur en or!
Tu n’es plus mort!
Ta gentillesse et ton humeur
Nous apportant tant de chaleur !
Alain jANOCHA
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