MUSIQUES INTÉRIEURES
J’entends le son de mon corps
Le soir au fond de l’émoi
J’ai du souffle dans la tête
Des vibrations pour tout décor
Le long de mon désarroi
Parfois je voudrais que s’arrête
Le bruit des tambours
Le chant des sirènes
Sans espoir de retour
Où le vent me mène
Y a les musiques pour le coeur
Y a les musiques pour le corps
Y a les musiques du bonheur
Y a les musiques de la mort
Y a les musiques de ce stade
Où l’on acclame les vainqueurs
À l’heure où les doigts restent en rade
Face au délire d’un dictateur
Si j’entends pleurer les pierres
Debout le nez dans les étoiles
Je perçois toujours les coups
Dans le roulement du tonnerre
Emprisonnant d’un voile
La marque accrochée à ton cou
Quand les notes s’échappent
D’une ancienne blessure
Je sens comme une chape
Le cri d’une bavure
Y a les musiques de notre âme
Y a les musiques pour l’humour
Y a les musiques pour le drame
Y a les musiques de l’amour
Y a les musiques océanes
Vibrantes d’un lointain parcours
S’engouffrant où l’âme se fane
Derrière une issue de secours
J’entends vibrer les trompettes
Tout prés de la piste du cirque
Et les enfants sont ravis
Par les flonflons de cette fête
Au milieu un clown pathétique
Fait la culbute sur le tapis …
Je cherche une prise
Où je pourrai brancher
Toutes ces vocalises
Si douces au toucher
Y a les musiques pour le vent
Y a les musiques pour la mer
Y a les musiques du dedans
Y a les musiques à l’envers
Y a les musiques du ciel
Pour rendre les gens heureux
Les parasites artificiels
Pour faire danser les amoureux
Bernard PICHARDIE
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Les "Cops" de Bernard
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