"Le corps est un tombeau pour l'âme pour celui qui ne sait s'ouvrir."
(Platon)
Il y’a des matins innombrables
Où le ciel est d’azur
Où le soleil est une caresse
Où le vent est un baiser
Où les fleurs s’ouvrent
Où les épines s’écartent
Où les lacs sont bleus
Et les gens sont bons
Des matins de certitude
Des matins de gratitude
Où l’on découvre et partage
Ce qu’il y a de merveilleux en nous
Chacun possède un trésor
Sois conscient et généreux
De ton trésor
Aime toi,toi même
Sans narcissisme aucun
Afin de ne pas souffrir
De l’inimitié ambiante
Commence donc à apprendre
A t’aimer
Tu sauras alors aimer alentour
Tout en acceptant ta fragilité
Ton invulnerabilité
Et ta faiblesse
Occupe joyeusement ta place
Car il y a de la place pour chacun
Sinon ni toi ni moi
Ne serions lÃ
Sens sur ton visage
Le doux vent de l’âme
Et ses fraîcheurs
Sens cette douce sensation
Aux volûtes nacrées
Aux arabesques invisibles
Aux parfums enroulés
Dans les replis de ce vent
Parfois on voit ce vent sans le sentir
Parfois on le sent sans le voir
Parfois on ne le sent ni ne le voit
Mais il est toujours lÃ
Frémissant dans un pli de lumière
Merveilleuse cristallisation
Du cœur de l’homme
Qui s’éclaire à la lueur vacillante
De la bougie de ses sentiments.
Il y’a des matins innombrables
Où on sent ce baiser sans lèvres
Nous enrober de son parfum velouté
Du parfum nuancé
Du monde qui nous entoure
Et se dire :
"Qu’il est doux de bruisser sous ce vent"
"Qu’il est doux d’être un arbre dans ce monde"
Et même si par malchance
Tu ne donnes pas de fruits
A la cueillette
Ton existence n’en est pas pour autant
Vaine
Au moins tu auras donné de l’ombre
Dans la fournaise des étés torrides.
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"Ayant bu des mers entières,nous restons tout étonnés que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages,et toujours cherchons la mer pour les y tremper sans voir que nos lèvres sont les plages et que nous sommes la mer"
(Farid Uddin Attar)