J’essuie mes larmes dans ton parfum.
Mon lit est devenu trop petit pour ma solitude et moi.
Mes doigts sont mutilés et gelés par le néant de tes massages et caresses.
Mes lèvres sont enflammées par le manque de
salives.
J’ai les jambes qui flanchent sous le poids de ton insouciance ;
J’ai grande peine à te suivre.
La lune éclate ce soir —
Et des flashs apparaissent rapidement—
Comme reflétée dans des milliers de miroirs,
Où tu t’es reflétée si souvent.
Les nuages ont assombri la nuit ;
Chacun suit son chemin :
Le tien si embelli,
Le mien contre-destin.
Apocalypse,
Paranoïa,
Soudaine éclipse,
Plus aucun éclat.
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JOD