Ah, Ma Dame, si vos yeux pouvaient voir comme je me languis de déposer à vos pieds dix mille baisers.
Depuis votre départ le ciel s’est obscurci et la grisaille a remplacé le bleu de votre regard. Les roses du jardin ont perdu leur rougeur et commencent à se dessécher, tant vos mains si douces leur manquent, comme elles me manquent également.
Je n’ose espérer votre retour si loin et si proche en même temps. Cet espace interminable qui me ronge les entrailles, me montre à quel point, votre présence m’est indispensable.
Je jure sur les Dieux, qu’aucune autre femme n’a croisé mon regard, que je réserve à votre beauté.
Revenez, Ma Dame, que vos mains sur mon corps, me murmurent encore des mots qui n’existent pas. Indéfinissable moment de quiétude, que tout l’or du monde, ne saurait acquérir.
Je sais combien votre attachement est grand et pour moi, vous conjuguerez le verbe aimer au présent et au futur, mais jamais au passé.
Je vous vois chevauchant la licorne blanche qui enfin vous ramène à moi et pour cela, je vous offrirai les yeux du monde.
Votre serviteur
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