Le jour se lève ;
Mes rideaux sont transpercés par la lumière du soleil.
Ses rayons illuminent mon visage ;
Mais mon sourire, de ces éclats, se cache.
La rue ;
Les gens se bousculent.
Ils parlent,
Mais je ne les entends pas.
La journée passe ;
Et ce sont mes pas qui trépassent
Devant cette cohue,
Que mes sens récusent.
Mon corps est là ;
Mes pensées sont ailleurs, dans l’au-delà.
La nuit tombe ;
Et c’est face à la lune que le soleil succombe.
Elle aussi éclaire mon visage de sa vive lueur.
Mais elle ne laisse percevoir que des pleurs.
Enfin, j’aperçois une ombre.
Je la reconnaîtrais entre mille, même s’il fait sombre.
C’est celle que j’attendais ;
La seule qui même sans luminosité,
Ne fait qu’éclairer mon visage
Et fait sortir mon sourire de sa cage.
Lorsqu’il surgit,
Il fait jour en pleine nuit.
Mon cœur s’épanouit,
Et mes sens ressuscitent.

voilà que cette nuit enchantersse vous fera entrevoir son ombre
pour a nouveau vous unir en pleine nuit. Une belle apparition que J,aimerais tant recevoir aussi de mon défunt mari !

touchée par cet écrit !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

je suis contente que ça vous plaise. merci

Salut fat
Juste son ombre est le comble du bonheur
Merci pour ce très beau partage poétique de sentations!
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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