Passion
Quand on ferme les yeux
Avoue que rien n’est mieux
O cœur en peine repose-toi
De cette maladie qui s’accroit
Tout se noie, s’apaise et s’oublie
Maintenant rouges sont les draps du lit
Iseut s’est enfuit par amour
Et je voudrais courir Ă mon tour
Vers ce sentiment passionné, acharné
Qui trace la vie avant de soupirer
Souffrir, sourire dans les bras de Tristan
Et demeurer le souffle sans fin du vent
Une histoire qui s’écrit avant qu’on passe
Dans le couloir qui nous mène à la surface
Et ce dire à présent, finalement c’était bien
Je voudrais marcher sur un droit chemin
Sans m’accabler la douleur de penser
Et m’arracher les cheveux pour pleurer
Que c’est bon de vivre ici
D’apprendre à mourir tout petit
De respirer la douceur de l’air
Qui nous emmène loin de la terre
Devenir grand sans comprendre
Se réveiller et s’y méprendre
Le 24 mars 2002
Je propose aujourd'hui un premier poème de ma plume. Nouvelle ici, je commence tout juste à me faire au fonctionnement du site! Mais je suis bien contente d'être ici parmi vous!
J'espère de tout coeur que ce poème vous plaira!
Il peut paraître pessimiste, mais c'est due à cette periode de ma vie qui était assez difficile, je ne savais pas gérer mes émotions, comme elles étaient toutes nouvelles (notamment la prise de consience d'être tout simplement)
Bonne journée à vous...
Célené
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"Le seul moyen de se liberer d'une tentation, c'est d'y céder. Resistez, et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit" Oscar Wilde