dans l'écrin lapidaire
serti de boucliers aériens
et lustres en ignition
le souffle du guide
sur l'écume du jour

palpe le pouls des sirènes
esquissant leurs prunelles limpides
et leurs parures de perles bleues
échevelées d'ombrelles de cachemire
sous l'impression des pupilles clairvoyantes

faisant valser en cascade complice
leurs nageoires sulfureuses
sous l'arcade des vitrines stellaires
converties en nuages d'attirances
sous le battement interactif
de leurs paupières d'azur

et dans les replis bienveillants
de leurs poitrines d'or fondu
captivent l'haleine des cygnes coralliens
sur l'aurore des projecteurs d'attractions

dans la demeure fidèle
des pompes à essences
et coques mentales
de la vastitude des hologrammes

où se façonnent
au rythme des voiles gonflées
des tentacules de liesses
et des mirages en rafales profilés

sur le cordon littoral
d'un décor aiguisé et diffus

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Un bien joli poème...ta plume est très originale...j'aime...
L'impression que l'on sent vivre cette frange littorale...zone tampon entre nature et humanité...où tout est dans la dualité...
Peut-être me suis-je trompée...
Merci de ce partage...j'ai apprécié.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

bel hommage aux sirènes