2.

L’idéal n’est-il pas dans la simplicité des plaisirs ?
Ou faut-il vraiment plonger, en apnée exploratrice, dans les eaux tumultueuses de nos désirs ?

On y trouverait mille vagues déferlantes
De souhaits inconsidérés,
Et mille mers stagnantes,
De rêves écumés

Et lorsque enfin,
Après de nombreuses heures planantes,
On aurait trouvé notre rêvé destin,
Nos horizons roses et les doux chemins,
Des nuages d’obstacles gris
Ne couvriraient-ils pas notre Paradis ?

Ainsi chers descendants de Lucy,
Ne cherchons pas toujours l’idéal,
Dans des plaines si éloignées et infinies,
Certains éléments du banal,
Suffisent amplement à faire couler le bonheur,
Gentiment dans nos cœurs

***

À la fin de cette réflexion, mon esprit se rembrunit :
« Ne me suis-je pas trompée dans ma philosophie ? »
Moi qui, la première, dans de douces rêveries,
Vois mon idéal naître, grandir et d’aube en aube devenir infini ?
Ainsi, concluons ces réflexions sans doute poétiques, par de derniers vers réfléchis :

L’idéal est une notion indéfinissable,
Trouvée comme ceci, comme cela selon les esprits,
Cependant elle reste une question indémodable

ce qui est idéal pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre
une belle réflexion