Ignorer où l'on met le pied,
Peut parfois nous coûter un bras !
Mais qui pourrait, dans le coma,
Choisir clinique qui lui sied ?

A peine sorti du coaltar,
J'entends parler le chirurgien ;
Estompé par mon mal de chien,
Je crois le voir dans mon costard.

"Je dois vous dire deux nouvelles,
L'une est bien triste et l'autre bonne ;
D'abord voyons ce qui chiffonne :
Vos deux jambes sont aux poubelles".

Mais le toubib est débonnaire :
"Pour payer n'ayez d'amertume,
J'ai pris vos bottes et costume,
En dépassements d'honoraires".

J'esquisse un geste de la main,
Mais rien ne bouge sous le drap ;
Horreur ! Au doigt de ce quadra
Ma chevalière est en chemin !

Me resterait-il l'autre bras ?
Pas besoin de poser question,
Car mon alliance a pris pension,
Sur l'infirmière, oeil de cobra.

Pour se payer il a obvié,
A la défaillante Sécu,
Mais quel bijou portais-je au c..,
Pour qu'il me coupe aussi mon v... !

JMA - 26/10/13

original , j'ai bien aimé , merci

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Carpe Diem

ça fait rire mais aussi froid dans le dos, merci beaucoup,


yann

J'adore cet humour... noir certes, mais terriblement efficace.
Mais ta tête était-elle encore bien sur tes épaules ?

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

je ris ... jaune ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]