Je marche seul dans la rue sans ton soutien,
Peu importe la destination, le début ou la fin.
Tant que tu n'es pas avec moi dans mon chemin,
Mes pas sont désarroi, mon ombre est nain.
Des lunes d'antan qui s'éclipsent en un clin,
Des regards drôlement hagards, que je crains.
Les réverbères dorment déjà en noir serein,
Tout est vide, des rues de poussières. Rien!
Je souhaite tant que je sois un vieux marin
Au sein de mille vagues et requins à jeun
Et que le naufrage soit, par miracle, sur ta main
Pour vivre avec toi sur une île , loin…Si loin…
Ça me manque ta folie suave, tes airs hautains
Et ton sourire affable quand je joue le pantin.
Maintenant que m'a dévasté ton départ soudain,
Je n'ai de la phrase de ma vie que le dernier point.
Mais ton souvenir trace sur le précipice un gradin
Et au lieu des requins sautillent mille dauphins,
Ma plume balaye sur mes papiers poussière et chagrin,
Je n'errerai plus car, malgré cette rue, je suis ton citoyen.
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le vent est l'expression sublime de la nature qui nous rappelle que le mot peut etre aussi transparent que volatile, libre et lancinant..à mon avis,un poème authentiquement écrit est une brise qui caresse les émotions tout en étant susceptible de s'exp...