Quelques feuilles qui s'articulent sans âme
ne rien oublier du temps qui nous condamne
Aux dates imprimées qui nous laissent vieillir
Mutilent nos rêves nous font trop vite grandir.

A la nouvelle année, la promesse d'exister
Rire plus fort pour faire vibrer les cadrans
Décrocher les aiguilles et nous amuser
Aux doux sourires de nos années d'antant

Le calendrier je le fais valser aux quatres vents
Danser, sauter à pleines dents le plus souvent
Un peu d'écume de vie sur mon bateau d'enfant
Les yeux à l'horizon là où crient les goelands
Ce fou du temps qui passe, ni date, ni heure
Goûter la saveur simple de toutes les couleurs
Eté, printemps, hivers et même automne
A mon regard il n'y rien de monotone...

les calendriers ne sont pas même les témoins du temps, la preuve: ils sont édités avant même que le temps dont ils parlent soit arrivé...



Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Je suis d'accord avec toi, mais que ferions nous sans eux dans notre monde si bien régulé.
HONORE

oui comme les anniversaires ,je les aiment de moins en moins ,je me demande pourquoi
merci pour ce poème reussi

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merci pour cette belle lecture

Superbe calendrier; amicalement.
Jean-Paul.

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Vivre ses rêves

Superbe texte!

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http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

Une belle philosophie !

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