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PUTAIN DE DROGUE
De trop fortes Ă©chappatoires consommer
Annihilent toute volonté.
On Ă©chafaude des projets
Qui peu après la fumée
Seront bien désuets.
Rien ne se conclura sur la journée,
Le psychique et le physique enfénéantés
Par le fait d’être défoncé.
Quand a l’apport d’imagination !
Ce ne sont que diversifiantes déraisons.
Les membres vont s’allourdirs
L’esprit voudra dormir
Planant entre un faux sommeil
Et au moindre bruit le réveil,
Inutilement les heures vont passer
À part glander, Rien n’aura été concrétisé.
L’envie de refumer s’en vient répétitivement
Lorsque les effets vont décroissants.
La fatigue et le farniente vont accroître
Une fois ingurgité le goudron noirâtre.
Se promettant de diminuer
Toujours plus on va consommer.
Tout comme l’abus deviendra habitude,
L’effet deviendra lassitude.
On aura beau chercher toujours plus forte friandise.
On fini cloîtré dans un monde artificiel,
RIEN n’est plus pareil,
Tel un relégué voué au banc.
La tiédeur des amitiés, ces faux semblants,
N’apporte qu’un bien éphémère réconfort.
PARLER sera mĂŞme un effort.
On se morfond dans un paradis insensoriel,
Où l’être devient superficiel.
Tout et tous deviennent dérisoire
C’est toujours les mêmes déboires.
Ce n’est plus une échappatoire à la réalité
Mais bien aux enfers basculer.
N’omettons la faim artificielle
Qui fait enfler tel une trop cuite vermicelle.
Camarade drogué! Alcool ou fumette, il faut un peu s’échapper de la réalité
MAIS a trop exagérer tu n’as rien à y gagner…..
Casanova