La fille au look d'enfer...

Je l'ai vue ce matin,
La fille au look d'enfer,
Jouer du popotin
Pour des publicitaires.

Elle disait, as-tu vue ?
J'ai la croûpe légère,
Je suis venue toute nue,
Coquine et passagère.

J'ai pris un certain goût
A voir son train d'enfer,
J'ai pensé, un peu fou,
Pouvoir la satisfaire.

J'ai surpris mon chemin
En route vers l'enfer;
Il sentait ce parfum
Des plaisirs épéhémères.

Je l'ai vue dans la ville,
La fille au look d'enfer;
Sur l'affiche fragile,
Elle masquait ma misère.

Je l'ai vue ce matin,
La fille au look d'enfer,
Jouer du popotin
Dans son écran pervers.

Je l'ai vue ce matin,
La fille au look d'enfer;
Elle soufflait sur mes mains
L'air glacé de l'hiver.

Pierre WATTEBLED- le 2 janvier 200*

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et voilà comme une elfe elle s'est glissée sous tes mains pour te réchauffer
du froid de l'hiver !
Magnifique !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

L'histoire est sûrement simple: j'ai rencontré une superbe minette trés dénudée sur un panneau publicitaire. Pour une fois, j'ai trouvé beau ce travail d'art; puisque ça m'a remué, j'ai rimé sur cette rencontre " virtuelle ". je promenaisle chien de ma fille, un jour ouù qui souffalait été glaciale.

Merci pour gentil commentaire. Mes meilleurs voeux.
A bientôt sur le site.

Pierre

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Cela fait du bien de pouvoir ainsi se réchauffer, même si c'est virtuel et tu le prouve !
HONORE

Incroyable comme une simple photo peut nous chambouler le coeur et le corps !
En tout cas, moi, de telles inspirations artistiques, j'en demande encore ....

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une fille qui ne t'a pas laissé froid en tout cas

Au moins celle-là ne t'a pas glacé au contraire

L'ensemble le laisserait supposer, mais en creusant un peu cette contradiction on peut traduire que le personnage prend davantage conscience de son âge certain en rencontrant cette fille au look d'enfer. Plus les réminiscences sont vives et plus cette vérité devient criante; mais , au fait, on peut considérer la chose avec humour.

Merci d'être venu me lire et partager les tourments de l'âme et du corps...ouf !

Cordialement.
Pierre

www.pierre-wattebled.fr.tc

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ta poésie est d'enfer cher pierre !!! bises et meilleurs voeux jess

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

C'est vrai ! Mais comme en photographie , il y a obligatoirement un positif et un négatif sur la pellicule; l'oeil humain l'imprime dans son cerveau et l'instant flashé saisit tout autant l 'âme d'une émotion particulière. Certes, l'esprit fonctionnant par analogie les raccourcis sont automatiques et on se remémore les jubilations comme les tristesses de notre jeunesse. Aujourd'hui l'âge venant les souvenirs réchauffent le coeur en évoquant cette faim d'aimer passionnément de nos vingt ans. Cela valait la peine !

Cordialement.

Pierre

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C'est juste ! Une rencontre fortuite au détour d'une promenade dans la ville livrée aux frimas...Et le miracle s'opère devant l'apparition de cette photo suggestive...Elle est belle comme un fruit au début de l'été, il emplit mon rêve éveillé du parfum de son essence: pêche, mandarine, ou pomme satinée qui me parlent d'hier.
Quelque chose en moi la croque comme aux temps de ces saisons passées, mais il ne me reste que la braise réchauffant les coeurs quand les chemins de l'âge ne savent plus que désirer... Désir de tendresse, dans l'absolu.

Pierre WATTEBLED

www.pierre-wattebled.fr.tc

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Oui ! Et pourtant, je me disais à l'instant que la beauté d'une femme représentait toujours l'oeuvre du divin ! Puisque je l'ai écrit, j'ai dû penser qu'au fond les deux étaient proches comme le sont la jouissance d'être et la souffrance de ne plus être à deux; à deux doigts de s'aimer dans la lenteur du silence et de rompre le charme. Un émoi, fût-il fugace, peut à lui seul s'approprier une place démesurée. En l'occurrence, ce fut plus léger: une douce suggestion et un retour sur image au fond de ma mémoire. Oui, elle affichait ce look d'enfer dans une perspective paradisiaque.

Cordialement.

Pierre WATTEBLED

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Pierre, merci de ce poème merveilleux. Nous sommes logis à la même enseigne. Étant à peu près de ton âge, je te comprends parfaitement et ça prouve qu'on n'est jamais trop vieux pour apprécier les appas féminins qui vous réchauffent, surtout dans un hiver glacial. Amitiés, Freddie

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Freddie, Thèze - Haute Provence