Surgit de nul part ailleurs
J’ai vu Robert-le-Diable
Foncer tout droit

Vers cette tulipe d’un jaune safran
Accrochée à tes mèches
Aux nuances lie-de-vin

Il se releva de plusieurs
Chutes, en voulant
Siroter le suc divin

Et trop épuisé de fatigue
Il tomba
En dégringolant à la renverse


Sur le plan de ta jupe
D’un jaune safran
Rempli des premiers candidats

De pauvres fous
Qui ont aussi mordu
A l’hameçon

Attirés et ébréchés par la fragrance
De tes cheveux
Ils ont succombés

Avec la vérité
Du bel aspect de ton leurre
Qui n’était qu’un peigne à fleur

Un poème très agréable et divertissant.

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