C’était un petit espoir ! Il était si petit
Mais dans le fond de mon cœur, il espérait tant,
Qu’il était grand, beaucoup plus grand que l’océan,
Il Ă©tait si petit, mais dans ma tĂŞte, il Ă©tait fort,
Plus fort encore que la tempête ou l’ouragan !
C’était un petit espoir ! Mais il était si beau,
Tous les diamants du Monde en sont devenus laids,
Et que toutes les roses alors se sont fanées !
Il Ă©tait beau, brillant de toutes les couleurs,
C’était la joie de vivre et la beauté les fleurs !
C’était un petit espoir ! Mais il sentait si bon,
Comme si, il avait en lui tous les parfums,
Toutes les douces senteurs, des fleurs du matin,
Il sentait, la tendresse, les caresses et l’amour,
Il Ă©gayait ma vie, en embaumant mes jours !
C’était un petit espoir ! Mais il était si doux,
Plus doux que le velours des pétales de rose,
Ou le souffle du vent, me caressant la main,
Aussi doux et moelleux que la chair de ton sein,
Doux comme le poil d'un petit lapin rose !
C’était un petit espoir ! Mais il était si chaud,
Bien plus chaud qu’un soleil au mois d’août,
Chaud comme ton ventre ou repose ma joue,
Plus chaud que la fièvre de mes mains sur ton dos,
Plus brûlant que mon sang, bouillonnant sous ma peau !
C’était un petit espoir ! Mais il était si tendre,
Tendre comme la chair parfumée d’une pêche,
Où bien comme un Jésus, étendu dans sa crèche,
Tendre comme tes lèvres et ta bouche sucrée,
Et comme ton regard aux yeux illuminés !
C’était un petit espoir ! Il était si léger,
Comme la plume tombée au ventre du poussin !
Où comme tes cheveux s’égarant dans mes mains,
LĂ©ger comme ton sourire et ton rire enfantin,
Et comme ton sommeil au venir du matin !
C’était un petit espoir ! Il était trop petit,
C’était un tout petit, insignifiant espoir,
Il est parti bien loin, il s’est enfui un soir,
Il Ă©tait si petit, il Ă©tait si fragile,
Qu’il est mort désormais, pour moi pauvre imbécile !!!
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?