Je revois cet enfant, seul penché prés de la rivière .
sans sourire et le teint plus blanc qu'un drap de soie.
regardant fièrement dans les yeux de sa mère,
les joies et puis les peines et encore une fois :
écouter le chant des frêles hirondelles,
qui viennent au printemps toujours comme chaque an.
poussé ces petits cris qui rendent la saison belle .
C'était avec maman qu'il aimait le printemps .
Cet enfant que je fus ,quand j'avais mes dix ans ,
quand la mort de mon père m'a privée de mes rires;
quand je n'avait plus rien que des mots pour me dire,
qu'un jour je serais grand et que je construirais:
la maison de mes rêves où je pourrais écrire ,
c'est ici que je vis auprès de mes enfants .
C'est ici que je vis "merci Papa , Maman "!

Très joli, moi avant je rêvais pour moi seul, maintenant je rêve pour moi et pour mes enfants, c'est déjà un acquis...

un enfant qui a su malgré la souffrance reconstruire une belle et heureuse famille

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@ textes protégés

un enfant qui a grandit qui lui même a une famille