Ici la pluie danse le quadrille
et elle se déverse par zones
mais personne ne resquille
quand elle tombe et entonne
de par ses longs crépitements
sa saison si dure en tourments.
Elle arrive avec un grand galop
comme troupeaux de chevaux.
La terre désséchée la réclame
pour ses bienfaits et l'acclame
tels des amants qui enfin joints
ensemble font un fort joli potin.
Insatiables et par trop vulgaires
deviennent les lèvres de la terre
mais il leur faut tant de cette eau
pour calmer vraiment leurs maux.
Le pavillon tropical qui en raisonne
est sonné par cette nouvelle donne.
Et pendant six mois bien pleins
la terre engrangera en son sein
toute cette pluie si nécessaire
à la forêt humide, sa mégère.
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Tout ce qui ne tue pas rend plus fort.
Nietzsche
