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Expéditeur Conversation
Crystale
Envoyé le :  15/10/2008 21:51
Inscrit le: 3/2/2007
De:
Envois: 7
Vous
Vous

Longtemps, lasse aux jardins
J'errais aux crépuscules
En leurs flots de dédains
Quand le jour capitule

Je tirais sur mes robes
Les crochetais d'épines
Car l'oubli se dérobe
Aux passions aubépines

La prière acculée
En silencieux dédales
L'impossible adulé
Où les espoirs s'emballent

Et tombent enserrés
Telles des proies futiles
D'envies désespérées
Et serments inutiles

Alors comme un enfant
Camoufle sous des pierres
Tout ce qui le pourfend
En peines singulières

Je cachais mon coeur flou
L'arrosant d'insouciance
Rien qui ne le renfloue
Mais calmait ma conscience

Mes jupons s'enfilaient
Aux cintres des armoires
Paisible défilé
Pour perdre la mémoire

Parfois l'esprit s'endort
Enterrant sous des sceaux
Tous les reflets de l'or
Des aurores berceaux

Il se couche à la nuit
Qui lui détend des voiles
Il se rêve à l'ennui
En fuyant les étoiles

Et puis dans ce vain monde
Vous m'êtes apparu
La terre étant moins ronde
Elle emmêlait les rues

Vous étiez aux fontaines
Les yeux semblant fixer
Des planètes lointaines
Qui s'étaient désaxées

J'ai reconnu l'errance
Car l'eau vous devinait
Ruisselant délivrance
Là où vos cris saignaient

Vous m'avez su secrète
A guetter toute entière
La lune en ses conquêtes
Se découpant par tiers

Que saviez vous de moi
Lorsque tout doucement
Vous m'offriez vos émois
Fragiles battements

Que savais je de vous
Lors glissant dans vos mains
Je confiais les atouts
Des frêles lendemains

Vous qui me comprenez
Ne soyez rien que vous
C'est mon âme enchaînée
Qui coule à votre joue.




23 Février 2007

Abdelkader
Envoyé le :  15/10/2008 22:20
Plume de platine
Inscrit le: 31/12/2006
De: Chlef / Algérie
Envois: 7615
Re: Vous
L'existence de l'un n'a de mesure que dans le regard des autres, ils sont le miroir qui reflète l'image qu'il porte durant sa vie...
Merci pour ce joli poème...

Kader
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