S’accroche à cette fragile lumière, brise douce et légère,
Soulève d’ardeur les cris cassant d’une solitude sévère…
De sa bouche la vie suspendue, langoureux vertige à mourir,
A battu de ses vastes ailes cette âme en délire…


La nuit tremble, retient ses longs doigts glacés, insolite misère…
Etrange mélodie de ces anges déchus, notes quelques peu amères,
J’entends le son de sa voix porté par les vents lointain, délicat…
Elle est devenue ce soleil, dans mes joies comme mes tracas.

Si froide morsure, le feu de tes lèvres manque à ma peau,
Ton souffle tiède caresse au-delà de bien des maux…
Illuminé de ton sourire, drôle d’ange perds ses ailes…
Pleure à ses silhouettes inquiétantes et parfois rebelles

Nocturnes confidences, compagnon insolite et sombre…
Ce silence qui hurle, disloque mon être dans la pénombre…
La brutalité du vide, échos dément et douloureux,
Résonne quelque part au fond des yeux…

J'aime beaucoup le choix des mots et la tournure de tes phrases !

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Jolis oxymorres, souffrances géméllaires, j'aime tes anges déchus et tes silences qui hurlent comme un cri de Munch...

Scarlett, jamais taiseuse-je ne SAIS pas me taire, mes silences sont stridents!!!!!

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

tu as la lumière et par ces grands froids tu as ton soleil
tu en es bien conscient d'où ce manque dévoilé et apprécié dans le partage

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On est riche que de ce que l'ETRE nous donne
Laisses-moi te faire l'aumone de ta personne....

Un superbe poême auréolé de mystêres et de perles de nuit .
Il y a une recherche profond de mots pertinents et symboliques .
Je vous félicite et vous souhaite bonne continuation parmi nous .