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     un amour blanc Ă  Florida ( 2) Suite de la première partie
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Expéditeur Conversation
amanzouy
Envoyé le :  2/11/2008 18:14
Plume d'or
Inscrit le: 13/10/2008
De:
Envois: 1126
un amour blanc à Florida ( 2) Suite de la première partie




El omari Hassan dit amanzouy
casablanca, 1999

Suite de la première partie

Bonne appétit mes chers AMIS


Alors que tout le monde attendait sa mort, il s'est ressaisit, il s'est lavé et s'est habillé proprement. Il avat pris son OUKKAZ et il est allé rendre visite à sa grande famille… il commencait toujours par la dernière porte et il frappait toujours avant d'entrer. Si c'est un enfant qui lui ouvrait il lui remplissait les mains avec plein de belles choses, des amandes, des figues, des dattes, ou autres,, et il lui posait un baiser sur le front avant de lui demander.
- Comment t'appelles- tu mon petit fils ? (qui es-tu ?)
Madaywi tgit (Tamaqit) -
- Et lequel de mes fils est ton père ? (dans quelle maison tu es né ?)
Man tigmmi (akal) agh tloult? (Akal)-
- Et quel est le nom de ta mère ?
- Man awal a tsawalt? (Awal)

Quand il avait tous ces renseignements, il rentrait ; appelait la maman par son nom, et le père par son nom, et pour les combler de stupéfaction, il leur dictait ses recommandations pour l'apprentissage de leur garçon, dont il accentuait le nom…

Il ne buvait rien il ne mangeait rien, à cause de son régime naturel. Puisqu’il ne pouvait pas être juste et manger chez tout le monde, il préférait ne pas manger du tout et garder la justice régner entre toute sa famille si nombreuse mais bien réunie. Jusqu'à ce jour où il a annoncait à tout le monde de le quitter.

- C'est tout ? RĂ©pliquai-je ?
Mon père ne répondait jamais aux questions qui se posaient durant la narration de ses histoires….

Oh ! Ma chère bien aimée, encore mille pardons ! Pour cette histoire longue et pénible car pour moi et aussi pour mon stylo qui n’arrête de souffrir par manque d’amour, car l'amour c'est toi, et quand je parle ou j'écris autre chose que toi ! Mon stylo s'étrangle, et il époustoufle des crachats de révoltes, d’ailleurs ! Je me demande qui de nos deux t'aime ! T’adore le plus ?….et si jamais tu acceptes de choisir, lequel de nos deux choisiras-tu ? Lui qui t'écrit, ou bien moi qui le trompe au fond de mon gouffre intérieur, pour que mon cœur lui souffle ses mots ?
En attendant que tu réfléchisses calmement, je retourne avec toi si tu le permets bien oh bien aimée!! A l’histoire (mon père reprend son histoire) "
« Tous les fils ont été choqué devant une telle injustice …ils ont laissé leur père et ils sont partis tous réunis, pour réfléchir et laisser le temps décider de leur sort… comme tous les arrières grands pères, une décision prise est toujours une bonne décision, et de surcroît indiscutable…
Mon père s'arrête brusquement, comme pour me dire quelque chose de très important, encore plus important que toute l'histoire de notre arbre généalogique..
- « écoute mon fils ! Me dit-il. Si tu arrives à choisir l'unique femme qui t'aime, tu vivras comme un homme.
- - J'attendais avec beaucoup d'amour enfantin que mon père ajoutait quelque chose à «un homme", j'étais petit, et le temps passait vite, une seconde d'attente pesait sur mon cœur comme une longue journée, c'était important de comprendre pourquoi mon père n'a rien ajouté à un homme comme….heureux, riche, chanceux ou tout simplement un homme pas comme les autres…
- je me disais ceci au fond de moi, mais tout en imitant la haute voix de mon père…qui, lui, reste silencieux comme s'il s'est rendu compte que je n'ai rien compris, rien qu'on me regardant, mon père lisait tout mon corps et pénétrait mon cœur et mon esprit…

Oh ! Ma bien aimée, excuse mon stylo qui lui aussi -comme l'a fait mon père – veut quitter toutes mes histoires et aller se plonger dans le blanc de tes yeux, il veut écrire de longs poèmes d'amour et les dédier à ses poils si fins et si tendres qui protègent ton regard lumineux, c'est cette lueur qui se cache entre tes yeux de chant, et ces poils cils, si minces et si palpitants, qui dansent comme danse un cœur qui bat au rythme d'amour de sa bien aimée.
C'est dans les yeux de mon père que j'ai appris ce langage des yeux et mon père l'a appris des yeux de son père ainsi de suite jusqu'aux yeux source…Mais crois-moi ma bien aimée que je n'ai jamais lu un poème d'amour dans aucun des yeux que j'ai choisi durant tout mon âge jusqu'au jour ou tes yeux ont chanté aux miens…et j'étais et je suis comblé du bonheur et dans mon cœur, jaillit une rivière de joie de vie.

Oh ! Ma bien aimée, viens dans mes yeux !
Vois avec ! Ecoute avec ! Tes yeux !
Oh ma bien aimée rien de tel
Que de regarder ces ailles pour celui qui vole

Tes yeux ma bien aimée savent voler
Car qui ne sait voler ne sait chanter
Tes yeux m'ont invité à leur amour souillé
Au fond de mon cœur ils l'ont planté
Soit douce ma bien aimée laisse-toi coulée
Comme coule l'amour de ton cœur en goûte enchantés

Viens et laisse ta tĂŞte dormir sur la mienne
Laisse mes yeux en fête que mon âme aime la tienne


Dans mon cœur deux jours de tristesse, et tout autour de moi est tristes.
A commencer par la mer qui a débordé, armant ses vagues par une colère orageuse, allant frapper avec force, ces pauvres rochers ; qui regrettent de ne pas être assises aux sommets des montagnes pour profiter des tendres baisers des lèvres du soleil, aux levers et aux couchers, puis goûter aux premières goûtes de pluie, et jouir des caresses des vents doux, et pour changer de look ; s'habiller en hiver en blancheur de neige comme une belle princesse durant sa fête de noce….
Hélas! La seule fête dont ces rochers profitent, c'est celles des vagues orageuses guerrières, quand elles se retirent en s'éloignant dans l'immensité…c'est là où les pauvres rochers commencent alors à respirer tout en pleurant en silence, elles pleurent les quelques particules de leurs cellules qui ont été arrachées par douceur liquide et amère de leurs corps si solides que les vagues guerrières ont réduit en miettes granulées!!!
Le ciel est couvert de nuage grisâtre, le soleil est absent et au bord de la mer il n'y a presque personne, à part quelques silhouettes squelettiques des pêcheurs solitaires, qui sur les rochers pleurnicheuses contemplent leurs filets en grande désolation!!!
Mais ton sourire est mon grand ange gardien, il est là, je sens sa présence partout où je vais, je l'entends me dire à voix basse et très douce comme le souffle amoureux de tes lèvres!!!

- toi connaisseur en langue des yeux ! Parle avec tes yeux à ta bien aimée ! Parle avec tes yeux à ta bien aimée! ! Parles-lui, parle! Parle! Parle !!

Je maudis Satan et tous les diables ; grands et petits pour qu'ils ne soient tous impliqués dans ce jeu pour lequel mon cœur s'ouvre, pendant que mon esprit hésite encore à croire, et le considère comme hallucination, ou fruit d'une imagination surexcitée. Mais ta voix continue de bondir dans mes oreilles, et toute ma tristesse est en état d'alerte… et je sens cette voix miracle me pénétrer comme pénètre une lueur les ténèbres et les gomme à jamais.

Cette voix miracle de ma bien aimée, a chassé de mon âme la tristesse et pour que cette tristesse n'aille pas s'ajouter à celle des pauvres pêcheurs ou à celle des rochers pleureurs, elle a été chassé pour aller nulle part, comme un vide qui se remplit ou une obscurité que seule la lumière peut avaler.

Oh ma belle et bien aimée! Si cette voix que j'entends est la tienne, par notre grand amour ! Montre-toi ! Laisse la lumière de tes yeux venir jusqu'à mes yeux, afin que mes yeux aveugles retrouvent la vue, et que mon regard éteint puisse s'illuminer de la beauté de ton visage étincelant, et que je puisse enfin lire dans mon cœur la suite de l'histoire que mon père m'a apprise par cœur.
Comme j'entends ta voix douce et belle, la voix éloquente, enseignante et déterminante de mon père remonte de mon cœur, que ta voix a ouvert comme ouvre un livre une brise de vent frais, et qu’il commence à feuilleter sans doigt ses pages une par une, histoire par histoire…

Mon père avait vite fermé les parenthèses ; entre lesquelles il avait cloué sa réplique avec beaucoup d'adresse et de considération…
Il reprenait alors :
" la décision de chasser ses propres fils et petits fils avait laissé beaucoup d'amertume dans les cœurs des concernés et tout l'amour que partageait cette grande famille avec son protecteur a brusquement changé en haine ; ce mot n'existait pas encore dans le répertoire lexicale de la famille, car il n'y avait jamais de malentendu ni de différence. Cette nouvelle expérience avait perturbé la sagesse et la clairvoyance des hommes, qui comptaient toujours et encore sur l’aide de leur père chaque fois qu’un problème inhabituel surgisse.
Devant l’entêtement de leur père ; qui refusait de voir ou d’écouter qui que se soit,
Ils partirent tous demander conseil au près de leurs femmes, et toutes les femmes étaient des mères, soucieuses de ce qu’il allait advenir le sort de leurs petits enfants si jamais ils quittèrent leurs maisons, abandonnèrent leurs biens et sortir de ce biotope qui représentait leur origine et leurs racines.
Alors ils décidèrent tous de ne pas s’en aller, même si cela allait les pousser à tuer le vieux, comme ils commencent à l’appeler pour la première fois. Quelques uns se sont opposés à l’idée de tuer leur propre père mais d’autres n’avaient aucun choix.
Pendant que les maris demandaient conseil auprès de leurs femmes, leur père, lui en donnait à sa femme, notre première arrière grande mère à tous.
• Ohaooo, elle est aussi ma grand-mère ? répliquai-je
• Oui ! confirma mon père
• Alors ! dis-moi ! quel genre de femme était-elle ?
• J’entendais dire qu’elle était une femme belle et intelligente, pieuse et d’une personnalité fort remarquable. Elle pouvait à elle seule réparer tout les torts et problèmes des ménages qui se produisaient. Ainsi grâce à la grande générosité de cette femme, aucun divorce n’a été signalé, aucune séparation et aucune injustice que se soit de la part de ces fils ou de leurs femmes.

Elle était aussi forte qu’à elle seule, elle achevait la besogne qui persistait devant le courage des autres femmes. J’entendais dire aussi qu’elle était une femme bénie et que souvent elle rentrait du champ avec un nouveau né entre les bras, personne ne savait exactement comment elle faisait pour accoucher toute seule, et exécuter toute la besogne qui suivait chaque accouchement.
Une sacrée bonne femme, une vraie fortune de la nature, sa beauté, son intelligence, sa générosité, sa sagesse, toutes ces qualités se sont transmises de génération en génération sous forme d’histoires légendaires toutes riches et exemplaires…
(Ă  suivre mes amis !!!)

quasimodo
Envoyé le :  4/11/2008 15:14
Plume d'or
Inscrit le: 24/9/2008
De: la plaine au pied de la montagne
Envois: 566
Re: un amour blanc à Florida ( 2) Suite de la première partie
Un écrit trés prenant


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Tout ce qui ne tue pas rend plus fort.

Nietzsche

Mostafa
Envoyé le :  4/11/2008 20:21
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 2/5/2008
De: AGADIR.MAROC
Envois: 14895
Re: un amour blanc à Florida ( 2) Suite de la première partie
Ton récit suit son cours tranquille et serein en cachant des événements qui viendraient certainement perturber cette quiétude:les fils opteront pour le parricide? Qui s'en chargera?Des questions qui me rendent impatient de suivre l'histoire qui ne fait que rendre hommage à la femme amazighe,courageuse,tenace,forte,patiente,intelligente,belle,rebelle.Tu sais,mon frère;dans mon village aussi,on raconte le courage,l'endurance et la force de cette femme enceinte qui a accouché toute seule dans la forêt et qui est rentrée avec son nouveau-né dans les bras et son fagot sur le dos!Elle a même préparé le diner aux invités!!!...Voilà la femme dans le sud du Maroc!
J'attends la suite.


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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rĂŞvant de sa mie!!!

crisroche
Envoyé le :  5/11/2008 16:35
Plume de diamant
Inscrit le: 27/7/2008
De: RĂ©sistance
Envois: 13525
Re: un amour blanc à Florida ( 2) Suite de la première partie
Vivre comme un homme, on ne peut le faire sans le concours des femmes. Tes histoires sont toujours aussi prenantes.


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amanzouy
Envoyé le :  10/11/2008 20:10
Plume d'or
Inscrit le: 13/10/2008
De:
Envois: 1126
Re: un amour blanc à Florida ( 2) Suite de la première partie
merci infiniment mon ami quasimodo pour ton com si encourageant et tes mots si gentils!!!
merci mon cher ami Mostapha ! tes mots sont pleins de curiosité intellectuel que seul un écrivain averti peut
partager ! je te remercie infiniment pour tes lectures et tes mots si tendres et si touchants !!!
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