Journée peu motivée pour les anciens hieroglyphes
Mais pas désespérée : la nuit est plus propice
A écrire ce qui est écrit, sans rectif-
Ications. Et chaque mot est une épice...
La gorge m'est alors brûlée par chaque phrase
Mais le stylo écorché par chaque point et
Frottements incessants qui me brûlent aussi les métastases.
Au pouvoir il y a les idées.
Réfléchir; en fait oui un peu mais sans
Incidence sur la noirceur destinée de cette feuille.
J'attendrai tout le temps la couleure demon sang
J'attendrai toute la vie, sur ton seuil...
Là où coulera mon sang, naîtra la nuit
Et là où se couchera la nuit je ne serai plus
Qu'un récipient vidé de sa seule boisson [de vie].
Recherche du bonheur = sous ta porte nue.
Jamais, au grand jamais, je ne dirais que jamais
La porte ne s'ouvrira et que tu ne me tuera ou
M'achèvera si mon désir brille encore un tantiné
Et si demain tu veux t'essuyer dessous.
PS: insupportable à lire. Pas de sens ni de construction.
Inspiré des poèmes de Jim Morrison : sans ponctuation et fin de phrases illogiques, + coupures n'importe où : prose découpée en vers.
Date du 20 septembre.
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JOD