Quand les jours de chaleur viennent nous Ă©craser
Et que le soleil fort nous rempli de suées,
Au détour d’un chemin, ou entre deux rochers
Se dire «tiens , enfin !… un petit pénéqué ? »
Au pied de ces grands pins, sous les micocouliers
Au milieu de ce thym, à l’ombre des genets
Se sentir appelé par cette heure divine
Communément nommée , notre sieste coquine !
Ou bien plus simplement comme fait le berger
Qui le nez sous le vent, le béret de coté
Comptant comme il le peut ses moutons et agneaux
A moitié empégué, drapé de son manteau
Quand le jour le permet suivant qu’on ait l’ivresse
Après s’être goinfré de notre boullabaisse
A l’heure ou le pastis rend le pas hésitant
Ou ces parfums d’anis se décrivent en chantant…
Pour tous se regrouper le long de la restanque
Aménager un coin loin du jeu de pétanque
Pour aller s'y vautrer dans un lieu propre et beau
Et digérer, cuver, ce que fut l’apéro…
Le regard sur la mer ! lĂ ca y est nous y sommes
Plus un instant se perd pour commencer ce somme
La terre avez vous dit, serait elle « paradis » ?
Il ne m’en faut pas plus pour le croire et dire…oui
Je vais là m’arrêter, j’entend sonner la cloche
Ce poĂŞme vous plait ? vous ne le trouvez moche ?
J’aime passer mon temps à trouver tous ces mots
Et si je suis content…. je ne suis qu’au bureau !
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"J'ai décidé d'être heureux, c'est excellent pour la santé"
...... ???