Les gens sont d’ici mais viennent surtout d’ailleurs
Ceux qu’on attendait depuis des décennies
Pour arriver n’ont mis que quelques heures
Il y avait ces hommes, ces femmes, ceux qui n’étaient plus enfants, quelques chiens
Tous pleuraient, dehors il pleuvait, un temps qui leur allaient bien
Un cousin, homme de lettre de la famille, vous dira que ce jour là le ciel était gris
Que les nuages s’étaient vêtus pour l’occasion
Il y avait donc du noir et du blanc sur la bande d’un oncle apprenti réalisateur
Qui avait voulu marquer l’émotion
Vous entendrez souvent le nom d’un homme généreux, ayant du caractère et à la fois Quelqu’un de bon et d’aimant
Suivi d’une expression de regret, celui de ne pas lui avoir dit avant
Ceux qui l’aimaient resteront assez silencieux, l’essentiel aura été dit de son vivant
Les autres, à la barre, tenteront d’assurer leur défense
Devant un homme sans défense
Qui ne peut plus souffrir, ne peux plus ressentir
L’homme de caractère est mort et ne peut plus l’ouvrir.

Alnoire

bienvenue nouvelle plume

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Double sens à ton poème. IRIS

sublime poème
merci pour ce joli partage
mariane

Merci de ce partage.
J'ai beaucoup aimé vous lire.

Sandrine

Blanc ou noir on est tous des êtres humains!!
amitiés

Bonjour...

Aiguisé, juste, affûté....cynique, réaliste....terrible. Vrai.

Ah oui, j'oubliais : quelle force dans l'écriture.

Albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)