La jeune femme depuis des années admirait ses roses
Pendant que son vieux mari poéte écrivait des proses.
De son jardin idyllique
Elle avait des pensées bucoliques.
Dans sa robes de soie blanche
Les mains sur ses hanches
Elle peignait dans sa mémoire
La toile qu'elle réaliserait le soir.
Elle faisait des rêves étranges
Comme de voler sous les louanges
Entre nuages et archanges.
Ou se baigner dans le gange
Pour purifier son ame d'ange.
Dans sa grande prison dorée
Qu'il lui avait tissé comme une araignée.
Elle souriait par habitudes
Prés de toutes ses turpitudes.
Le soleil lui caressait le visage
Comme pour lui oter les tracas de l'outrage.
A vivre recluse de tout
Elle était devenue un être fou.
LIONEL LIGNON 22 mars 2009
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