Les rivières des longues années,
Dans la plaine des joues, ont creusé,
Leurs lits asséchés de souffrance.
Là , naguère, coulait l'enfance.
Elle est loin, la plage inviolée,
Où s'échouaient des radeaux de baisers.
Le ressac du temps voit les aïeux
Partir dans l'océan des cieux.
Berhe
:-D