Le voile invoque les affres du désir
Approche distante d’une sourde fascination
Les yeux errent éperdus dans leur contemplation
Attentifs, aux rites palpables de ce plaisir
Le voile se meut inconscient du sortilège
Il bouge le temps pervers et sacrilège
Le crépuscule crayonne sa noirceur
Les yeux quémandent le rêve menteur
Une lucarne professe l’absolution discrète
Elle se penche fouillant l’intimité d’un corps
Fantasmant sur une perspective inédite
La nuit calme ses ardeurs, elle a tort
Elle sait !pourtant le clocher de Ste bigote
Toutes les heures harcèle sa solitude elle sait…
Fascination d’une nudité imagée sous un voile
Attirée par un parfum dans sa mémoire insufflée
Raymonde verney