Plume de satin Inscrit le: 3/10/2008 De: Entre terre et ciel Envois: 12 |
Hommage à un homme honorable L’orgueil est un horrible défaut, un vice de caractère auquel nous devons lutter parce que nous y sommes enclins.
Mais sans doute, l’orgueil est-il la pire des choses et la meilleure. La meilleure quand il permet de servir l’humanité, de la grandir, de l’exalter, la pire quand il la soumet à la servitude.
Lui, n’était pas orgueilleux, mais c’était un homme d’ordre, autrement dit un homme de raison, " un philosophe "
Il détestait le désordre sous toutes ses formes et dans tous les domaines et il aimait l’équilibre, le juste, le rationnel. Il avait le goût du travail bien fait, un sens cartésien de la méthode héritage que lui léguèrent ses ancêtres.
Il possédait beaucoup de qualités : le sens de l’honneur, l’esprit de justice, la loyauté, l’honnêteté et l’intelligence.
Prévenant, aimable, tout laisser deviner en lui des sentiments délicats.
Doux et plutôt timide, il ne manquait pas de sang froid et il avait de l’humour que ses amis appréciaient beaucoup .Comme un grand nombre de personnes, il avait du mal à exprimer certains sentiments : la pudeur, la honte, la timidité retiennent ses gestes et ses paroles.
Il avait peur de brusquer ou de heurter. Il est vrai que, parfois la timidité donne lieu à des silences, à des regards dérobés, à des soupirs, à des propos apparemment allusifs.
Il avait un gout un peu excessif pour le luxe vestimentaire, mais il n’avait pas besoin de faire la cour pour séduire. les femmes tombaient rapidement amoureuses de son charme, de son brio, de son humour, de sa culture littéraire, de sa distance à l’égard des choses matérielles et de sa désinvolture avec laquelle il traitait les grands problèmes de ce monde. Sous son apparence réservée, il ne manquait ni de caractère, ni de volonté, ni de détermination.
Il possédait une aisance qui lui permettait d’être naturel en toute circonstance. Il possédait une certaine finesse d’esprit qui le rendait sociale et habile. S’il reculait devant la vie qui ne lui offrait qu’une confiance limitée, il ne reculait pas devant les épreuves, lui, mais devant celles qui pouvaient menacer son rêve car il savait que la vie le faisait jouir d’un bonheur sans nuage mais O combien périssable !
Il n’y a pas longtemps qu’un amour lui est venu apportant un premier éclat dans son existence terne et insignifiante. Il est persuadé que cet amour est tellement profond que le temps ne parviendra pas à le détruire.
Il conservait un amour vivace à celle qui est venue illuminer sa vie par sa présence. Certes, l’amour ne réside pas en la personne elle-même mais en ce qu’elle peut apporter d’enrichissant et de réconfortant. Quoi qu’il en soit, la connaissance d’autrui reste superficielle et douteuse. Peut être est-ce simplement une illusion qui nous fait croire que nous connaissons telle ou telle personne et faut-il dire avec André Malraux : « On ne connaît jamais un être, mais, on cesse parfois de sentir qu’on l’ignore ».
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