Quand maman est partie, je n'avais pas neuf ans.
Bien qu'elle ne soit pas allée si loin que ça,
Sans sa présence, il était très long tout ce temps,
Je n'ai pas pu me faire à ce qui se passa...

Une autre femme est venue prendre sa place,
Et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi.
La haine montée au fond de mon coeur en masse,
Je n'acceptais pas, de sa part, quoi que ce soit.

Je n'aimais pas qu'elle vienne nous commander.
Je devais être une véritable peste.
J'ai du faire le contraire, si révoltée,
De ce qu'elle exigeait pour qu'elle ne reste.

Et mon père qui venait prendre sa défense!
C'est lui le premier qui aurait du m'expliquer,
Qu'elle était partie avec un peu d'avance,
Chercher petite soeur à la maternité!

Salut Stany
Douleur et peine mutuellemenbt partégées très cher poète mais avec quelques nuances!
Merci pour le partage et bonne continuation
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Merci Amedyaz de ta lecture et de ton com.
Si la nuance qui fait la différence n'était pas la maternité, je pense que ta douleur a du être plus longue que la mienne.
Amicalement

un beau texte , moi la mienne est partie définitivement javais douze ans , elle a preféré cela que de me supporter

je te trouve drôle car une petite peste ce fut
car si ton père t,avait expliqué le tout
rien de celà ne se serait passé !!!

Merci Roky59, j'ai de la peine pour toi, car la mienne n'a pas duré. Ton témoignage me touche.

Douceur1, merci aussi pour ton com, et aujourd'hui si cela était possible, je m'excuserais auprès de l'aide familiale qui étaient intervenue cette fameuse semaine, car je pense qu'elle a du avoir fort à faire pour me supporter!

Un gentil texte et une belle histoire. Si tu as été une peste pendant quelques jours , ce n'était pas ta faute.
Si on t'avait dit la vérité tu aurais été plus sage.
Mon mari et sa cousine , quand ils étaient petits, ont défoncés tous les beaux choux de leur grand-père car ils cherchaient le petit frère.
Ils ont pris une belle fessée, mais ce n'était pas leur faute, on leur répétait sans cesse que le petit frère allait naître dans un chou !!!
Bravo pour ton texte.
Ghislaine

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:-( vous pouvez retrouver ma famille, mes amis et toutes mes émotions sur :http://ghislainepoesie.free.fr
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur

Merci Ghiscou de ta gentillesse et de ta compréhension.
J'imagine le jardin du grand-père, et sa réaction devant les dégâts! Ce n'est qu'après qu'on réfléchit à ce qu'on dit aux enfants, il faut vraiment faire très attention. Après, je suppose qu'ils en ont rigolé!

un poème émouvant pour cette mère qui s'en va en laissant derrière elle des enfants qui l'aiment beaucoup et sont attachés à elle mais je trouve tout à fait normal d'être en colère lorqu'on constate qu'une étrangère prend la place de la maman tant aimée

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@ textes protégés

Merci Elekra d'être venue te laisser attendrir par mon texte. Nous étions 3 enfants à l'attendre à la maison (j'étais l'aînée), et elle est revenue une semaine après avec une quatrième petite bouche à nourrir. C'était un grand bonheur, puisqu'en plus j'allais en être la marraine!

il vaut mieux dire la vérité que de la cacher après on s'imagine n'importe quoi, ton texte en est encore un beau témoignage.
ET A TOI

kikoo!
Je trouve la chute de ton ecrit grandiose car on s'attend à beaucoup mais pas à ça!C'est très bien mené et très original!!j'espère pouvoir mettre un peu d'humour de ce genre dans mes poèmes car ce que j'écris est souvent nostalgique,alors c'est très agréable de lire des gens qui écrivent avec ta finesse et ton esprit.
merci pour le partage et bonne continuation

Comme quoi , les enfants ont aussi leurs peines !
Ton poeme est tres attendrissant .

Sandrine

un texte émouvant
ta maman n'etait pas partis loin mais toi petit enfant tu n'avais pas compris et je comprends un peu ta colere puisque l'on ne t'avais rien expliqué
j'ai bien aimé ton pôeme
merci pour ce partage
amitiés
brigitte

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Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne , mais l'amour avec lequel on donne . ( Mére Térésa )

A une certaine époque les mamans accouchaient à la maison . Ce fût le cas de maman Et quelle joie de recevoir le bébé dans nos bras d'enfants . La sage-femme nous le faisait embrasser quel doux souvenir .Auparavent on ne savait rien et ne voyait rien.Les dix sont nés à domicile .Papa n'a rien dit . Quelle recompense a été la tienne
:bravo

Il fallait percer l'abcès, ce poème plein de ressentit est sans doute un exutoire à la colère qui est en toi.





Summer

Très belle poésie réaliste que j'aime bien STANY, elle reflète la réalité de la vie et de l'enfance oubliée, de l'enfance brisée, de l'enfance trahie, une enfance gâchée, mais
Malgré tout SFANY la vie doit reprendre ces droits ; avec cette brûlure dans ta pensée,
La vie elle n'attend pas, ne la gâche pas ma petite STANY .
Reçois, mes amitiés STANY

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radié pour cause de plagiat

Merci pour vos coms à vous qui êtes venus nombreux pour me lire :

Louveblanche, enfant on se fait parfois de fausses idées, et on en souffre inutilement!

misha, merci, tes compliments me flatent, mais j'ai aussi écrit des poèmes plus tragiques que je n'ai pas encore postés...

Brabantia et brigitte85, des peines et une colère qui pourraient être évités, et qui rendent méfiants ou méchants vis à vis des autres.

evy51lou, j'imagine que le fait que tout se passe à la maison renforçait peut-être le lien familial... je ne sais pas!

summertime, c'est vrai que l'écriture est un excellent exutoire.

chenier, voici bien longtemps que j'ai pardonné. La communication avec ses enfants n'était pas un point fort chez mon père!

Merci à tous, je vous embrasse

Citation :

Un joli poème plein de fraîcheur...

Très touchant ton poème !!

Amitiés

Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.